Cette Histoire de bonne pratique radiophonique s'est deroulée dans la zone de Fana, située a120 km à l'Est de Bamako.
Musique d’intro de l’émission
Résumé de l’histoire de Fanto Samaké
Tout jeune a plus d’un rêve, cependant il arrivera un moment où il lui faudra choisir celui qu’il juge pertinent pour l’atteinte de ses ambitions. Fanto Samaké, jeune déscolarisé de Banankabougou dans la commune de Binko, n’a pas échappé à cette règle. Seulement, son destin, diront certains, sa clairvoyance pour moi, l’on conduit à un choix exceptionnel, un choix que des milliers d’autres jeunes négligent. Celui qui ramasse de l’or sur le toit de sa maison, doit reconnaissance à la fosse d’extraction du banco de construction. Le rêve premier de Fanto était de partir à l’exode. Sa mère l’a persuadé à rester au village, car étant son unique garçon et son père a pris de l’âge. Fanto a respecté la volonté de sa mère. Cependant, il demanda à sa maman de lui prêter un peu d’argent pour se lancer dans l’élevage. Malheureusement, sa mère ne dispose pas de moyens pour le satisfaire. La même année, en 2013, il apprend sur les antennes de la radio Fanaka, un concours de sélection de six jeunes ayant les meilleures idées de projet de création d’entreprises agricoles. Fanto présente son histoire et son rêve, son projet de vie, devenir un grand éleveur. Son idée de projet est sélectionnée. 3 années après la clôture du projet, Salimata Kone, ancienne journaliste à la radio Fanaka, co animatrice des émissions du projet Daba Kamalen et aujourd’hui travaillant à Radio Action Impact retourne sur ses pas pour rendre visite à Fanto Samaké et rencontrer d’autres acteurs du projet. Le rêve de Fanto Samaké se réalise petit à petit. Débutée avec 2 chèvres, Fanto dispose aujourd’hui d’environ 15 chèvres. Plusieurs autres familles de Banankabougou ont vu leurs revenus augmentés. Quels liens tout cela avec les TICs.
Les Personnages :
Modibo G Coulibaly : Lauréat 2012 du prix de l’Innovation de la Fondation Rockefeller
Fanto SAMAKE Porteur du projet d’entreprise d’élevage
Oumou Coulibaly : Directrice Radio Fanaka
Bougou COULIBALY : Agriculteur, conseiller de Fanto
Adama BALLO : chercheur à l’IPR, Expert, conseiller du projet.
Salimata KONE : journaliste.
(Musique d’intro de l’émission)
Salimata Koné :
Chers amis et chères amies, nous nous retrouvons, votre magazine TICs et Conseil agricole vient partager avec vous comment la radio et les TICs ont aidé des jeunes de la zone de Fana à créer leur entreprise agricole. En effet, l’employabilité des jeunes en Afrique subsaharienne et au Mali en particulier demeure l’un des défis pour le maintien ou la reprise économique. A Fana, une communauté rurale située à 120 km à l’est de Bamako, la radio Fanaka a mise en œuvre une idée géniale de lutte pour l’employabilité des jeunes proposée par Modibo G Coulibaly, lauréat du prix mondial de l’innovation 2012 de la Fondation Rockefeller.
L’innovation dénommée « Daba Kamalen » en langue nationale Bamanankan qui signifie en français « le Meilleur Jeune à la Houe » a été projet sous le nom anglais « FarmQuest ». Elle portait sur une Nouvelle Approche de Radio Réalité qui devait mettre en compétition des jeunes voulant s’engager dans l’agriculture entrepreneuriale tout bénéficiant du coaching autant des experts que des agriculteurs expérimentés.
(Musique : musique Daba Kamalen)
Chers Auditeurs, et auditrices de l’émission TICS et Conseil Agricole, suivons ensemble le témoignage de celui par qui tout est arrivé, Monsieur Modibo G Coulibaly, Lauréat du Prix mondial de l’innovation 2012 de la Fondation Rockefeller. Monsieur Coulibaly nous explique en quelques mots, l’historique du projet Daba Kamalen et du Choix des Candidats.
Modibo G Coulibaly : L’idée du projet Daba Kamalen
Le Mali est un pays agro-sylvo-pastoral avec près de 80 % de sa population vivant en zone rurale. Cette population se caractérise par sa jeunesse avec 43 % de moins de 20 ans et 68 % de moins de 35 ans. Le tissu économique est constitué d’un secteur primaire occupant la majorité des forces vives, le secteur secondaire et tertiaire moins développé se partage le reste.
A partir des années 80, le Mali à l’instar de plusieurs autres pays a été assujetti aux politiques d’ajustement structurel qui a détruit plusieurs acquits de développement. La couche sociale la plus affectée par les conséquences de cette paupérisation massive reste les jeunes: la question de l’emploi demeure toujours un défi pour la jeunesse du Mali. De l’exode rural pour fuir les conditions de vie jugées précaires, de nombreux jeunes tentent l’immigration avec des resultats mitigés.
Daba Kamalen, se veut une expérience de retour de la manivelle, c’est-à-dire encourager les jeunes à retourner à la terre d’une autre manière. L’Agriculture maitrisée et soutenue pourrait être un «choix de carrière» qui peut faire sortir de la pauvreté, alors pourquoi ne pas tenter sa chance?
C’était une audace d’y avoir pensé. Ne dit ‘on pas que la vie appartient aux audacieux ? La Fondation a sélectionnée l’idée en première position sur plus de 2000 candidats à travers le monde. La stratégie proposée par le projet consistait à l’utilisation de la « Radio Réalité », la vidéo, le téléphone portable pour soutenir les jeunes entrepreneurs et l’ensemble de la communauté de Fana à apprendre et s’inspirer ensemble à travers des programmes radios divertissants, éducatifs, réels et pratiques car ayant comme acteurs six jeunes soigneusement sélectionnés sur la base de leurs projets créatifs d’entreprises agricoles. Fanto Samaké, de Tingole Banankabougou a été sélectionné l’un des 6 lauréats pour son entreprise de création d’une ferme d’élevage inclusif.
(Musique )
Salimata Kone : Ecoutez le début de l’Histoire de Fanto Samaké racontée par Bougou COULIBALY
Bougou COULIBALY: De tous les candidats, je n’ai jamais douté de Fanto Samaké, car il possédait un projet d’Espoir certain. Fanto a une qualité d’écoute des ainés, sa patience lui donnent toujours de faire des choix éclairés. En 2013, Fanto avait observé plus de 20 pluies, au moment de sa sélection. Il avait la passion pour l’élevage, essentiellement les bovins pour cause que j’en possède le plus gros bœuf de tout le village, une race améliorée qui me rapporte de l’argent et avec lequel bœuf Fanto était devenu ami. Seul garçon de son père Abdoulaye Samaké vieillissant, (qui d’ailleurs est décédé en 2015), Fanto a eu beaucoup de difficulté à se concentrer sur les cours à l’école. Il me disait trouver en l’école un calvaire, et eu l’envie d’aller à l’aventure pour « s’enrichir vite », revenir aider ses parents et se payer surtout plusieurs vaches et bœufs aussi jolis que les miens.
En 2012, à l’examen de passage au secondaire, Fanto n’est pas admis. Il se dit, c’est le moment où à jamais de partir. Ayant exprimé ses sentiments à sa mère Sitan Doumbia, celle-ci la persuada de rester avec son père et lui a promis de le soutenir dans un beau projet. C’est alors, connaissant l’amour de son enfant pour les animaux, il me le confia.
Par hasard, la même année, Fanto entend un jour sur la Radio Fanaka de Fana, l’appel a candidature pour un concours de selection de jeunes volontaires à s’engager dans une competition d’entreprise agricole creative. Il prend conseille auprès de moi. Ensemble, nous nous decidons de nous rendre a Fana le mercredi suivant (jour de marché de Fana) pour mieux nous informer sur l’appel. Le jour « J » arrivé, nous enfourchons ma moto, direction Fana. A la radio Fanaka, nous nous informons auprès de Vieux Fatogoma Sanogo, l’animateur qui a diffusé l’information. Sans plus tarder, Fanto s’enregistre et presente son idée de projet transcrit par Daouda Dembele realisateur à la radio.
Après, une equipe est venue au village pour enqueter sur Fanto et Kafoune. Elle a ecouté plusieurs personnes separement, et individuellement, toujours separement, Fanto et Kafoune. A la fin de leur enquete, ils ont informé que les resultats seront publiés à la radio Fanaka après deliberation du jury. Deux semaines plus tard, la radio Fanaka proclamait les resultats à travers le president de la Commission Monsieur Mamadou Konaté, Grand producteur et respecté par tous, President de la Chambre d’Agriculture Communaule de Fana. Il remercie les jeunes pour leurs confiances car la commission composée des representants de la radio Fanaka, des services de la jeunesse, de la Mairie, de l’association des jeunes de Fana a enregistrée plus de 40 dossiers. Sa deliberation a selectionné 6 jeunes qui sont : Diakaridia Fomba de Dien, Awa Doumbia de Dien, Mamadou Diarra de Ballan, Salimata Traore de Wakoro, Kafoune Mariko et Fanto Samake de Tingole Banankabougou. Et maintenant, après la publication sollennelle des resultats de selection des six candidats, la competiton pouvait commencer.
Salimata Kone : Je suis personnellement emu par ces temoignages, car il me rappelle ma solliciation par Feu Oumar Sangaré, ex Directeur de la Radio National ou j’étais en stage, qui m’a sollicité pour participer au projet. Je n’ai pas hesité une seconde, car j’avais confiance en lui.
Je vais demander à Oumou Coulibaly, Directrice de la Radio Fanaka de nous narrer le deroulerment du projet Daba Kamalen, et surtout l’Approche Radio Realité.
Oumou Coulibaly, Directrice Radio Fanaka:
Nous sommes très fiers d’avoir été selectionnés pour conduire le projet Daba Kamalen. Au debut, nous avions un peu peur, car elle était differente du projet IRRRA[1] auquel nous avions aussi participé. Il s’agissait de realiser des emissions réelles sur la base de scenario en 6 episodes diffusées chaque deux semaines. La rigueur dans la conception de chaque episode, vue qu’il fallait travailler avec une equipe pluridisciplinaire composée des experts de Bamako et de Fana. Nous avions vite compris qu’il nous fallait beaucoup d’imagination et de creativité. La realisation de chaque episode était partagée en trois parties, la conception et la planfication sur la base d’un scenario, la visite dans la semaine des 6 candidats par les experts et l’equipe de la radio, la production et post-production, l’organisation de la diffusion. Le comité de projet de Fana travaillait en harmonie et dans une methode systemique avec le Comité des experts de Bamako sur la realisation des 6 épisodes, exemple « le premier episode a porté sur la presentation des 6 candidats et de leurs projets ». Il fallait traiter dans chaque episode le calendrier agricole de chaque speculation « les varietés améliorées de semences de Mamadou Diarra de Ballan, Awa Doumbia de Dien, l’introduction de la culture de la pomme de terre a Fana par Salimata Traoré de Wakoro, l’aviculture améliorée de Djakaridia Fomba, l’élevage des caprins de Fanto Samake et Kafoune Mariko de Tingolen Banangabougou » ; les étapes de la creation technique d’une entreprise, les intrants, la preparation psychologique de chaque candidat, l’acces a la terre, la commercialisation ». chaque episode comprenait plusieurs genres radiophoniques. Le microprogramme, la naration, les interviews, le theatre, le quizz, la musique de Daba Kamalen, etc…» Après chaque épisode, les auditeurs devaient appeler pour competir sur une plateforme entre deux candidats et leurs projets en fonction de l’avancée de leur travaux d’installation. Les resultats de ces votes etaient diffusées regulièrement sur les antennes de la radio. Les questions principales faisaient l’objet de questions aux experts tous les dimanches entre chaque deux episodes. Pendant cette emissions, les experts de Bamako et de Fana étaient face aux auditeurs pour repondre aux questions principale sur la diference entre l’agriculture conventionelle et l’entrepreunariat agricole, les etapes creation d’une entreprise agricole, la possibilité pour toute personne de participer en off competition, etc………Avec l’evolution, nous avons pris en compte des propositions des auditeurs d’introduire la dimenssion culturelle avec l’accompagnement de chaque candidat par un musicien traditionnel qui chanterait avec sa troupe les avantages de l’entreprenariat de son candidat. Ces musiciens ont aussi été mis en competition au profit de leurs cadidats. Des videos participatifs etaient realisés pour chaque candidat, et mis à la disposition de la communauté. La radio associé à la video et au telephone ont donné un elant nouveau à la competition qui était devenue l’affaire de toutes et de tous. Les candidats ont beneficié du meme temps d’antenne, de suivi par les experts.
(Musique de Daba Kamalen)
Salimata Kone :
J’ai été rencontrer Dr Adama Ballo, chercheur à l’IER de nous parler de l’exception du choix de Fanto Samaké et la contribution de la recherche à son accompagnement.
Dr Adama Ballo, Agroforestier, Chercheur IER :
Notre participation à ce projet est le resultat des collaboraturs anterieures avec Modibo G Coulibaly. A l’IER, nous avons confiance au poids de la radio et des autres media dont les TICs pour ameliorer le transfert des technologies. En effet, il ya de cela quelques mois, au nom de l’IER, j’avais participé en partenariat avec l’IPRI/FRA, le CECI et KILABO a l’animation d’un projet de recherche dans la zone de Marka Coungo sur l’alimentation des animaux domestiques. Je servais ainsi de ponds entre les differents acteurs de la meme zone, en transferant à Fanto Samake et à Kafoune Mariko les techniques d’alimentation et de gestion de leurs animaux. Nous leur avons conseiller à la preparation des enclos, de l’alimentation, la gestion des traitements et des cas de maladies potentielles. Par exemple pour l’alimentation, l’étude avait demontrée que le « toro » dont le nom scientifique est Pterocarpus erinaceus.et qui est accecible pour tous les producteurs restait de loin l’aliment le mieux preferé par les aliment et est très nutritif. Maintenant, il fallait presenter la quantité necessaire par chevre. Kafouné et Fanto ont tous deux preté un oreille attentif à nos conseils. A chaque nouveau voyage, nous avons trouvé qu’ils avaient appliqué les conseils precedents, et à la lettre. Ce qui constitue pour un chercheur très encourageant.
Salimata Koné :
A present, venons en à Fanto Samaké, trois ans après le projet, ou en est il ? quel progret a t‘il fait ?
Fanto Samaké :
Je remercie Dieu de m’avoir donné le courage d’ecouter les conseil de ma mère. Je suis le jeune le plus riche de mon village, car personne autre jeune de mon age ne possede aujourd’hui les memes ressources physiques que moi. Mes chevres se sont multipliées, et je viens de m’aquerir ma première vache qui a mise bas ; tout cela avec les revenus de mon enreprise.
Aujourd’hui, j’ai une quinzaine de chevres, une vache et un veau metissé. J’avoue que les resultats n »ont pas été facile a atteindre. A la fin du projet, j’étais resté comme horphelin. Mais je pouvais au moins appeler le chercheur Adama Ballo, pour prendre conseil, et il s’est toujours montré cooperatif. Quand j’ai été selectionné pour le projet Daba Kamalen, j’ai toujours suivi les conseils. Au debut, je voulais que l’on paye au moins une vache. Les techniciens m’ont conseillés de debuter par les chevres. Mon oncle Bougou Coulibaly et moi-même avec Mamadou Djan Konaté et les representants de la radio et du projet sommes allés à Konobougou pour les achats des chevres. Ils m’ont laissé negocier tout en m’orientant. Nous avons payé trois chevres et un bouc. Pour l’achat du materiel de l’enclos, c’était la même chose. Dès les premières minutes, tout a été fait pour me mettre à l’aise en me responsabilisant. Les autres travaillaient pour moi, et je devais decider, accepter ou non de payer telle ou telle chose. A travers Daba Kamalen, le veterinaire continue à venir visiter mes chevres. Chaque chevre, est pour moi comme un enfant. Je ne regrette pas d’être rester. Ce qui m manque maintenant, c’est d’avoir du papier. Pendant le projet, cela avait été dit qu’ils allaient prendre le papier [2]pour moi. Malheureusement on a pas pu le faire. Je reflechi maintenant à comment le faire. Certainement, que vous Salimata, vous êtes à Bamako, vous pouvez aller demander à Biton[3], comment avoir le papier pour moi.
Vous pouvez le remarquer, grace à ce projet, beaucoup de familles ici à Tinkolen Banankabougou disposent aujourd’hui des chevres. D’ici quelques années, vous pourrez appeler Banankabougou le village fournisseur de chevres. Nous allons nous organiser pour la vente de nos animaux. Nous craignons aussi, car avec l’amélioration de la productivité, les prix d’achat aux marchés risquent de chuter.
Salimata Koné :
Dites moi, qu’est ce que cela vous a fait quand vous avez entendu Nene Diarra chanter votre nom ?
Fanto Samaké :
C’est la partie la plus exaltante de Daba Kamalen. Mon nom reste à jamais en hero. Il sera chanté sur les places publiques. Les enfants, à chaque fois que l’on se rencontre chantent mon nom. Et cela a fait de moi, une autre personne. Ce que je viens d’avoir, meme avec l’argent il me serai très difficile de le realiser. Je remercie Dieu de m’avoir donné la chance de prouver combien il est important d’ecouter les conseils des parents. A chaque fois que la radio Fanaka joue la musique, je reprend courage et je me sens interpellé. Je veux rester le meilleur. Daba Kamalen est terminé depuis 3 ans. Cependant, les chansons de Daba Kamalen nous font revivre à chaque fois. Chaque jeune de mon village, j’allais dire de Tinkolé est aujourd’hui devenu un Daba Kamalen. Dans les causeries entre jeunes, il ressort regulièrement les leçons de Daba Kamalen. Je remercie Nene Diarra d’avoir eu confiance en moi. Surtout, avant de chanter mon nom, elle est venue sejourner chez moi ici deux jous pour mieux apprendre et comprendre ce que nous faisons, connaitre ma famille, comprendre mon comportement, ce que tout le village pense de moi. Pour terminer, permettez moi de remercier chaleureusement mon oncle Bougou Coulibaly, qui a été mon confident, mon conseiller. Aujourd’hui, je suis devenu mon chef de famille (faisant reference au decès de son père). Mais, j’envisage de reprendre l’école avec des cours du soir à Marka Coungo pour ameliorer la commercialisation, et avoir accès au bon credit auprès de la banque.
Salimata Koné :
Chers amis et amies du magazine, les TICs et le Conseil Agricole, nous arrivons au terme de ce premier épisode. Je suis désormais l’héroïne des épisodes. Nous arrivons aux termes de ce premier épisode de TICs et le Conseil Agricole. Nous apprenons à travers ce premier épisode que l’utilisation de la radio, la vidéo et le téléphone a aidé et continue d’aider les jeunes, trois ans après le projet à une prise de conscience à voir positivement l’agriculture. Autres leçons, lorsque les jeunes sont soutenus et accompagnés, ils acceptent de prendre en main leurs destins ; Fanto Samaké est un exemple vivant disposé à partager son expérience. Cependant, autant que donner suffisamment à manger à un chien de fait pas de lui le meilleur chien de chasse, autant une année d’accompagnement est jugée insuffisante pour un jeune entrepreneur agricole, surtout pour soutenir le volet administratif de la création et de la gestion d’une entreprise agricole.
Nous attendons vos réactions aux questions suivantes :
Pour créer une entreprise agricole d’élevage, a-t-on besoin d’avoir des vaches?
Peut-on démarrer son entreprise dans l’informel, ou faut-il attendre d’avoir des documents pour pouvoir démarrer son projet?
Faut-il se mettre à plusieurs pour s’engager dans l’entreprenariat agricole?
12 mois sont t’ils suffisants en coaching pour un jeune entrepreneur agricole ?
Vous pouvez envoyer vos réponses par email à: foscarmalicf@afaas-africa.org
(Musique de Daba Kamalen)
C’était votre serviteur, Salimata Koné, facilitatrice du magazine TICs et le Conseil Agricole. Le prochain épisode nous conduira à apprendre sur les cuisines collectives, avec la Coopérative des Femmes Transformatrices des Produits Locaux (COFETPROL). Avec l’épisode 2, nous apprendrons comment identifier la malnutrition ? Comment lutter contre la malnutrition avec les aliments locaux ? Comment l’entraide peut-elle entre un facteur de développement communautaire ? Préparez-vous pour l’épisode 2 du magazine TICs et Conseil Agricole.
Musique de Clôture
References
[1] Initiative de Recherche sur les Radios Rurales en Afrique
[2] Reference à l’agrément pour son entreprise
[3] Nom de journalisme radio de Modibo G Coulibaly